J’ai été patient et j’ai attendu l’arrivée de Disney+ pour me lancer dans la série phénomène. Le dernier épisode de la première saison du western spatial a été diffusé ce vendredi.
Synopsis
Après la chute de l’Empire et la naissance de la Nouvelle République, difficile pour le Mandalorien (alias Mando), célèbre chasseur de prime, de vivre de son métier. Il accepte alors une mission non officielle visant à ramener au commanditaire un individu : un être vivant de 50 ans, pas plus d’information. Il se trouve que la cible s’avère être de la même espèce qu’un certain Yoda qui se trouve avoir une très grande espérance de vie.
Ayant l’apparence d’un enfant, celui qui a été appelé (à tord) « baby Yoda » révèle avoir une certaine maîtrise de la Force. Celui qui était missionné pour le capturer change son fusil d’épaule et devient alors son garde du corps.
Mon avis
Jon Favreau (Le Roi Lion, Iron Man, Livre de la Jungle) est au commande de ce show hors norme. Première série en prise réelle sur le vaste univers Star Wars.
Pour l’occasion il s’est entouré de réalisateurs de premier choix dont Taika Waititi (Jojo Rabbit, Thor : Ragnarok), Rick Famuyiwa (Dope) ou encore Bryce Dallas Howard (surtout connue pour ses rôles dans Jurrassic World)
Ce western spatial est impeccablement produit, l’ambiance et les effets spéciaux sont clairement au rendez vous. On sent bien la puissance financière de Disney qui a acquis il y a maintenant quelques années la juteuse franchise.
L’armure de Mando est parfaitement portée par Pedro Pascal (connu notamment pour son rôle de l’agent Peña dans Narcos). L’histoire est à la fois simple et et pleine de mystère. Peu d’info sur qui est réellement cet enfant et même si on le devine important pour l’avenir, le mystère reste entier.
Chacun des 8 épisodes fait avancer la narration mais cependant la volonté d’avoir une histoire simple semble l’emporter sur l’intensité. Le scénario se déroule de ce fait assez lentement et certains épisodes sont assez lisses.
Du grand spectacle au format série, avec un petit bonhomme vert parfait pour le marketing. Le potentiel est là pour avoir une grande série mais il va falloir prendre des risques pour la saison 2.