Intégrer une interface domotique à sa maison : le pitch projet

Une fois n’est pas coutume sur ce blog, nous allons aborder dans la nouvelle catégorie Maison Intelligente le thème des Interfaces Domotiques via une série d’articles qui se retrouveront, sans grande surprise, sous #InterfaceDomotique. Dans cette séries nous aborderons les différents aspects d’un tel projet allant du choix de l’équipement à l’intégration physique du matériel en passant évidemment par les choix logiciels.

Il s’agit donc avant tout d’un retour d’expérience sur cette vaste thématique et l’occasion pour moi de vous partager un peu mes pistes de réflexion et ce qui m’a aidé à avancer !

Sommaire

Le contexte

Depuis plusieurs années maintenant je suis de très près tout ce qui a un lien avec la Maison Connectée (Domotique, Sécurité, Multimédia..) et plus généralement le marché des Objets Connectés (IoT). Lors de l’achat et la rénovation qui s’en est suivi de mon appartement il y a quelques années maintenant, j’en ai profité pour intégrer directement différents types d’éléments pilotables à distance. L’objectif visé est de ne pas intégrer le moindre composant au sein de l’appartement sans que celui-ci soit contrôlable.

Désormais, que ce soit sur les chapitres Lumières, Sécurité, Chauffage ou même sonorisation des pièces, tout est connecté en s’appuyant sur plusieurs technologies (ZWave, Zigbee, Chromecast,…).
Afin d’orchestrer l’ensemble, je me suis tourné vers la solution open source Jeedom portée par l’éditeur du même nom. Sans entrer dans les détails, cette solution domotique rends agnostique les interactions entre l’utilisateur de la plateforme et les objets connectés ou services connectés de technologies différentes. Ainsi, depuis le logiciel, régler l’intensité d’une lampe connectée Ikea (Zigbee) ou d’un plafonnier connecté en ZWave se présente de la même manière, la technologie n’entrant plus en compte.

Jeedom en ce qui me concerne est déployé sur mon réseau local que j’ai rendu accessible depuis l’extérieur. Ceci permettant alors d’interagir avec le logiciel sur un PC ou Mobile depuis le réseau local ou l’extérieur. Des plugins permettent également d’étendre ça en offrant la possibilité d’intégrer les équipements Jeedom à la solution Homebridge d’Apple et également à Google Home.
Pour les plus techniques, une API HTTP est également disponible pour interagir avec l’ensemble des fonctionnalités de la solution.

A ce stade, nous avons donc :

  • Un appartement fortement connecté : les interactions avec de nombreux éléments sont rendus possibles par l’intégration physique du matériel adapté
  • Une plateforme domotique en charge de rendre les interactions avec les équipements simple et facile depuis les interfaces native pour l’utilisateur
  • Une solution domotique ouverte sur l’extérieur offrant la possibilité d’étendre « facilement » son intégration à d’autres systèmes

Reste maintenant la question centrale de l’usage : les interfaces sont atteignables depuis les équipements directement (interrupteurs classique pour la lumière par exemple) mais également depuis le téléphone ou l’ordinateur portable. Au quotidien, l’expérience démontre que ces 2 approches laisse la porte à une 3ème voies : l’intégration d’Interfaces Domotiques offrant un certain lot de fonctionnalités spécifiques et précise à l’utilisateur.

En effet, l’interface domotique trouve un intérêt pour :

  • Se substituer à un équipement « standard » en le rendant plus performant : remplacer le classique thermostat mural par exemple
  • Ajouter une dimension « intelligente » : permettre d’interagir en exécutant des combinaisons d’opérations (par exemple : configurer un scénario Cinéma qui déclenchera automatiquement la descente des volets, l’extinction des lumières et la descente du rideau de vidéo projection)
  • Ajouter une interface d’interaction : l’interface domotique peut aussi amener des capacités matérielles telles que le son (sortie audio ou captation audio) mais aussi la vidéo (si caméra frontale par exemple)

Au démarrage du projet pas mal de pistes de réflexions étaient ouvertes autour de la manière d’intégrer cette ou ces interfaces : du Magic Mirror totalement sur mesure en passant par une solution clef en main.