fbpx

Love & Monsters : Dylan O’Brien en aventurier romantique

Initialement destiné aux salles obscures, Covid oblige, Love & Monsters a directement débarqué en France sur Netflix ce 14 Avril. Un feel good movie dans la lignée de Bienvenue à Zombieland qui tient toutes ses promesses

Synopsis

Alors qu’un astéroïde se dirige droit sur la Terre, les différentes nations envoient des salves de missiles nucléaires détruisant ainsi la menace. Mais oups, petit effet de bord, les retombées chimiques provoquent l’inimaginable : les animaux à sang froid jusque là relativement inoffensifs se transforment en véritable monstres.

L’humanité se voit alors décimée et ce qu’il en reste se terre dans des bunkers disséminés partout sur le globe. C’est dans un de ces bunkers que vie Joël, jeune survivant à l’apocalypse qui a vu périr sous ses yeux ses parents. A 130km d’Aimee sa petite amie dont il est séparé depuis maintenant 7 ans, le très peu doué Joël prends son courage à deux mains et se décide à la rejoindre au péril de sa vie.

Sans prétention : du fun et des monstres

Nommé aux oscars pour ses effets visuels, le film ne révolutionne pas le genre mais en est un très bon représentant. Visuellement parfait malgré un budget modeste, la production offre une très belle galerie de monstres sans tomber dans la facilité de faire des copiers/collers. Ainsi l’inoffensif crapaud que nous pouvions croiser dans nos marais se transforme en terrible et énorme monstre gluant (mais pas très vif).

Dylan O’Brien (Teen Wolf, Le Labyrinthe) en ado romantique et pas vraiment courageux porte à merveille le rôle central. Impeccable de justesse, à la fois terrorisé par ce qui l’entoure et terriblement obstiné dans son objectif. Les seconds rôles ne déméritent pas avec la jeune Jessica Henwick que l’on a déjà pu voir dans Games of Throne, Iron First, The Defenders et qui fait également partie du casting du futur Matrix 4. Egalement à l’écran, notre héro croisera la route de Clyde et Minnow incarnés respectivements par Michael Rooker (Yondu dans les Gardiens de la Galaxie) et la jeune Ariana Greenblatt. Sans oublier l’adorable chien Boy qui prendra soin de Joel.

Au delà de l’aventure fun, le film questionne essentiellement sur le sens de la vie et la quête de sens du héro : est-ce réellement vivre que de rester enfermé sous terre loin de tous et de ceux que l’on aime ?

Question pouvant faire écho (de loin – les conditions ne sont pas du tout comparables évidemment), avec la pandémie qui nous isole.