Jeudi 4 Février 2010. 20h15, après une attente interminable devant les portes sous une pluie fine emportée par un vent glacial. Le zénith de Montpellier nous ouvre ses portes.
Un homme fortement chevelu est déjà sur scène.. on nous avait donné des flyers de lui, un certain Newton Faulkner..
Ce sera la seconde fois que je vois Charlie Winston sur scène après son passage remarqué dans les arènes nîmoises.
Newton Faulkner
Lorsque nous sommes arrivés, il était déjà sur scène. Dès les premières secondes, je regarde mon frère : on venait de se prendre une véritable claque. Trop habitué aux premières parties sans grand charisme, là c’était tout le contraire. Ce gars là, seul avec sa guitare a réussi à nous accrocher dès les premières secondes.
Entre ses propres musiques et reprises, il nous a totalement transporté. Le public lors d’une première partie n’est en général pas très réceptif.. mais là, tout le monde suivait sans hésiter une seconde. Pour le plus grand bonheur de l’artiste.
Parmi les morceaux les plus accrocheurs, j’ai noté son Dream, Catch Me et ses reprises exceptionnelles de Teardrop de Massive Attack, jouant des percus sur sa guitare..
Et parce que son final était exceptionnel, avec la reprise de Bohemian Rhapsody de Queen, voici une petite vidéo trouvée sur le net d’un autre concert, mais tout aussi bon qu’ici :
Pour la première fois, j’ai vu le public d’un zénith faire une standing ovation à une première partie..
Tout simplement génial.
Charlie Winston
Après une bonne petite pause, c’est au tour de la tête d’affiche enchapeautée de rentrer sur scène. Après la géniale première partie, c’est Monsieur le grand artiste Charlie Winston qui déchaine le Zénith au son de ses différents morceaux.
Souvent très calmes et posés, notamment avec ses très belles compositions piano-voix telles que Tongue Tied, ou My Name, Charlie nous amène dans son univers folk si particulier. On notera les quelques très beau duos avec sa sœur Vashti (et oui). De belles mélodies telle que celle pour I Love Your Smile.
Mais Charlie Winston, ce ne sont pas que des balades emportées, ce sont aussi des morceaux qui bougent, et pas qu’un peu. Un petit In Your Hands dans un Zénith ou même un petit Kick The Bucket précédé d’un petit beatbox, ça, je peux vous assurer que ça envoie du bois :D.
Charlie après plusieurs longs et géniaux rappels avec entre autre le désormais incontournable Like a Hobo, la star achève son concert. Ces 2h et quelques de scènes étaient un véritable spectacle, aussi magique pour les yeux que pour les oreilles.
J’avais déjà eu l’occasion de le voir au Festival de Nîmes 2009, il nous en avait déjà mis plein les oreilles, j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner dans une zénith et je ne suis pas du tout déçu. Ce gars là, il est simple, il ne se prend pas la tête et surtout, il se fait plaisir, et ça se sent ! Heureux sur scène, ému lors de ses duos avec sa soeur. Pourvu que le succès ne lui tourne pas la tête.
Un artiste bourré de talent comme je les aime.